Club de Lutte de Joué-Lès-Tours

Le Club de Lutte est situé au sein d'un quartier prioritaire de la ville de Joué-Lès-Tours : le quartier de La Rabière. A l'origine en 1977, un habitant du quartier propose à l'Association de Prévention Socio-éducative de la Rabière de mener une activité sportive : « La Lutte ». L'objectif est alors de faire participer un maximum d'enfants à une discipline sportive. Cette activité sportive est complétée par une intervention sociale produite par les éducateurs en direction des jeunes et des familles qui restent à l'écoute de leurs besoins et participent à la dynamique engagée.

Aujourd'hui le Club de Lutte de Joué-Lès-Tours est un acteur fédéral important de la région Centre Val de Loire. Le club dispose de plusieurs sections qui regroupent au total environ 200 licenciés qui s’entrainent quotidiennement dans la salle de combat : « James Pradier ».

Le club s’articule autour de 3 volets : sportif, éducatif et social.

Sportif : chaque année l’équipe technique met en place un programme d’activité permettant d’être compétitif au niveau départemental, régional, national et international. Les résultats obtenus par le club sont le fruit d’un travail qui s’amorce dès le plus jeune âge. En effet, le club est garant d’un accompagnement dans la pratique de la Lutte en adéquation avec le développement psychomoteur et affectif de l’enfant.

Educatif : l’équipe technique a trois objectifs principaux :

  • Le développement de la motricité : la Lutte est un sport complet qui sollicite tous les groupes musculaires du pratiquant et permet un développement harmonieux.
  • Le développement des capacités perceptibles et décisionnelles : la nature de l’opposition entraine le pratiquant à faire des choix dans un bref délai.
  • Développer le contrôle de l’agressivité : l’enjeu est de passer d’une conduite agressive à une conduite combative dans le respect de son corps et de celui de son adversaire.

Dans ses activités, le club cherche à transmettre les valeurs de solidarité, de combativité, du respect de l’autre, et cela dans la convivialité.

Par ses valeurs le club pense contribuer à l’éducation et à la socialisation des jeunes pratiquants tout en favorisant le lien social entre les différentes générations présentes.

Social : la Lutte est historiquement une pratique sportive populaire, accessible au plus démunis comme aux personnes handicapées. Le Club de Lutte de Joué-Les-Tours a pris l’engagement de perpétuer cette tradition à travers différentes actions.

  • Aide à la pratique : les dirigeants défendent une cotisation à prix accessible et l’association est également agréée pour recevoir les « Passeports Loisirs Jeunes de la CAF ».
  • Une ouverture vers les établissements spécialisés : par le biais de ses éducateurs sportifs, diplômés d’un DUT Carrières Sociales option « Animation sociale et socioculturelle » et de diplômes dans le secteur de l’éducation spécialisée, le club propose également des séances d’initiation de Lutte auprès de personnes en difficulté (handicap sensoriel, mental, difficultés de comportements etc..).
  • Stages multi-activités : lors de chaque période de vacances scolaire les dirigeant de l'association proposent des stages multi-activités avec principalement de la Lutte le matin et une sortie sportive ou culturel l'après-midi. Au-delà des apprentissages sportifs et éducatifs, l'objectif de la mise en œuvre de ces stages est de lutter contre l'errance des jeunes enfants dans le quartier.
  • Accompagnement individuel socio-éducatif et collectif : Après les entrainements, sur rendez-vous, ou de manière informelle lors des moments partagés, les éducateurs sportifs en lien avec l'équipe éducative de l'APSER apportent un soutien dans les difficultés socio-éducatives des enfants et de leur famille. Des accompagnements individuels sont parfois mis en œuvre pour certains jeunes notamment pour répondre à des besoins tels que : recherche de stage, recherche d'emploi, etc.

SOS Villages d'enfants France

SOS Villages d'enfants France agit en France depuis le 17 Février 1956. Actuellement, l’association est constituée de 18 villages SOS où vivent environ 1 000 enfants pour environ 335 fratries en 2019. Les enfants sont confiés par les services de l’Aide Sociale à L’enfance ou par les juges des enfants. Ce sont des enfants ayant souvent une histoire familiale très perturbée : beaucoup sont retirés à leurs parents pour manque de soins, maltraitance, etc…. Ils souffrent de carences éducatives et affectives.

L'association affiche pour objectif le fait d'offrir à ces enfants « un nouveau cadre de vie stable et sécurisant dans lequel ils ont la possibilité de se réconcilier avec leur passé et de se reconstruire ».


Des centaines d’emplois pour les jeunes issus des QPV - Projet Pic : 100% inclusion La fabrique de la remobilisation

Sept fédérations sportives s’engagent dans un projet national d’inclusion par le sport (100% inclusion La fabrique de la remobilisation) avec pour objectif d’insérer des jeunes issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans le monde de l’emploi (Fédération Française de Judo, Fédération Française de Basketball, Fédération Française des Clubs Omnisports, Fédération Française de Boxe, Fédération Française de Badminton, Fédération Française de Tennis de Table, Fédération Française d’Athlétisme).

Le projet est né d’un diagnostic simple : la crise sanitaire a eu un lourd impact sur le taux de chômage des jeunes. Selon les derniers chiffres du chômage publiés, au troisième trimestre de 2020, 21,8% des jeunes de 18 à 25 ans étaient au chômage, soit 619 000 jeunes (hausse de 16% en un an). Les jeunes résidants en QPV sont deux fois plus touchés par le chômage que les jeunes des quartiers environnants.

L’activité sportive constitue un « levier d’accroche » formidable pour toucher les jeunes des QPV, parfois éloignés de l’emploi et des structures institutionnelles. Il peut construire un dialogue, instaurer des relations régulières et durables avec ces jeunes afin de les aider à construire leur parcours professionnel.

 

 

Le réseau fédéral associatif sportif est un maillage extraordinaire sur l’ensemble du pays (urbain et rural). Les sept fédérations représentant 17 000 clubs et plus de 3 millions de licenciés. Les structures d’inclusion par le sport peuvent offrir un accompagnement qui a fait ces preuves dans l’insertion professionnelle à travers la pratique sportive.

Ce projet est une grande première qui associe plusieurs fédérations sportives et des experts de l’inclusion par le sport. Il s’inscrit pleinement dans un projet fédéral porté par les fédérations sportives qui souhaitent s’engager concrètement dans l’inclusion des jeunes. Il a été co-construit avec une logique innovante de partenariat forte marquée par la mobilisation de plusieurs clubs sportifs sur un même territoire. Au total, le projet sera implanté sur 15 territoires répartis sur 10 régions avec 37 clubs déjà engagés dans des démarches d’éducation/insertion par le sport.

L’objectif final est d’accompagner 20 jeunes par an pour chaque club en 2 promotions (10 jeunes par promotion) soit 740 jeunes par an (dans les 37 clubs) avec pour ambition d’insérer 50 % du public qui participe au dispositif (emploi CDI/CDD, formation, entrepreneuriat…).


Breizh Insertion Sport

En 2009, L’association Breizh Insertion Sport (BIS) est créée afin d’aller vers des publics plutôt éloignés de la pratique physique et sportive traditionnelle et vers lesquels les associations traditionnelles ne vont pas (les publics en errance / les mineurs sous la main de la justice / les jeunes avec des troubles du comportement). Depuis 2018, BIS pilote le dispositif «Animation Présence de Rue» (APR) sur la ville de Rennes, il s’agit d’une action orientée QPV. L’association est structurée autour de 4 pôles d’activités :

  • Le pôle recherche et développement : animation du réseau de partenaires de l’association ainsi que sa coordination administrative, financière, humaine et pédagogique
  • Le pôle jeunesse - éducation - insertion : mise en place de projets vivifiants, séjours de vacances, d’accompagnement de mineurs en institution / mise en place d’actions de proximité visant l’inclusion sociale et l’accès aux droits communs de ceux qui en ont le plus besoin
  • Le pôle sport - santé - insertion : actions à destination des personnes en situation de précarité, fragilité sociale ou psychologique

Le pôle formation - insertion : formations d’éducateurs ( BPJEPS APT/AS ), suivi du parcours de formation.

Retrouvez-les sur leur site internet.


CVIFS

Créé en 2015, le CVIFS (Collectif de Valeurs, d’Insertion et de Formation par le Sport et la Santé) est une association sportive organisée en différents pôles, construits autour de la pratique sportive et de ses bienfaits. Le CVIFS ce sont des femmes et des hommes qui œuvrent ensemble pour apporter des valeurs solides et durables à ceux qui en éprouvent le besoin.

L’association est composée de plusieurs pôles :

  • Un pôle Insertion

Ils utilisent le sport comme outil de remobilisation pour accompagner leur public (16-29 ans et 30-65 ans) vers une formation ou un emploi.

  • Un pôle Formation

Ils sont un organisme de formation donnant accès aux métiers du sport et de l’animation.

  • Un pôle Sport

Le CVIFS cherche à favoriser la pratique d’activités sportives diverses et variées : activités nautiques, basket, football, sports de combats, activités de la forme et bien d’autres encore.

  • Un pôle Santé

Avec son projet sport-santé/bien-être, et en partenariat avec le pôle Sport, le CVIFS propose des activités sportives et ateliers de développement personnel liés à la santé et aux bénéfices que peuvent apporter une activité physique régulière ainsi qu’un rythme de vie sain.

  • Un Pôle Séjours

L’association propose à tous des séjours riches en expériences et en découvertes, que ce soit dans la région toulousaine ou à l’étranger. Un seul objectif : s’amuser et s’initier à diverses activités.

  • Un Pôle Événementiel

Une offre pour toutes les entreprises souhaitant organiser des événements de type Team Building, Team booster, séminaires…

Rendez-vous sur leur site internet pour plus d'informations.


Alliance Judo Limoges

L’Alliance Judo Limoges (AJL) est un club ELITE situé dans la région de la Nouvelle Aquitaine qui regroupe 12 départements. L’association se situe en Haute-Vienne et son siège social est basé au dojo départemental Robert Lecomte à Limoges. Créée en 2001, L’AJL est une association qui relève de la loi 1901. Ce club a été créé avec pour objectif de regrouper les meilleurs judokas hauts-viennois.

L’AJL travaille aujourd’hui avec plusieurs « clubs partenaires » pour mutualiser les moyens et prétendre à un projet de haut niveau sur la plan national et international. Depuis plusieurs années, le club est devenu un pilier fort du judo Français grâce à ses résultats individuels et par équipes. L’AJL compte 25 clubs partenaires sur les 40 du département. L'équipe féminine de l'AJL a remporté 3 médailles au championnat de France 1ère division par équipes et a participé 6 fois au championnat d'Europe par équipes de clubs avec une médaille de bronze à Tbilissi en 2015.

En Juin 2018, le club était encore orienté essentiellement sur un groupe de haut niveau avec 49 licences « haut niveau + dirigeants ». Par la suite, le club a mener une réflexion pour déterminer une nouvelle orientation sportive notamment avec l’ouverture d’écoles de judo dans les quartiers prioritaires de la ville de Limoges ainsi que dans les zones rurales revitalisées. Ces ouvertures ont permis d’augmenter les ressources provenant des cotisations, de cibler des nouveaux partenariats privés et de mener un travail qualitatif dans la formation et détection des jeunes par des enseignants formés au club.

Aujourd’hui, l’AJL comte 3 écoles de Judo et comptabilise 120 licenciés malgré la crise sanitaire qui ne permet aucune pratique avec contact depuis Octobre 2020 dans les clubs...

Les écoles de Judo ont pour vocation de développer la pratique du Judo pour tous. Elles regroupent des enfants de tout âge (4-12 ans), de divers milieux sociaux, dans le cadre d’une activité ludique et pour l’apprentissage des valeurs éducatives de notre discipline. Nous voulons continuer de promouvoir l’action sociale par le sport en pérennisant les événements sportifs permettant de favoriser la mixité sociale entre les enfants issus des quartiers prioritaires de la ville de Limoges et les enfants de l’ensemble du département.

Notre rôle éducatif se traduit par la volonté de répondre à plusieurs objectifs :

- Favoriser l’insertion par le sport

- Prévenir les comportements à risques : la violence, la consommation de drogues et le décrochage scolaire.

- Développer le réseau inter-associatif afin d’améliorer la vie au sein des quartiers.

- Donner envie aux enfants de réussir dans leur sport par le respect des valeurs inculquées dans celui-ci.

- Revaloriser l’image des quartiers par les actions dynamiques, sportives et éco-responsables des jeunes judokas de l’AJL.

Retrouvez-les sur leur site : http://www.ajlimoges.fr/


Terres en mêlées

Fondée en 2011 à Toulouse par Pierre Gony, Terres en mêlées s’est donnée pour mission de contribuer aux ODD (Objectifs de Développement Durable) en structurant un concept pédagogique innovant en faveur de l’éducation au développement durable par le biais du rugby et de ses valeurs. C’est la démarche REDD : Rugby, Éducation, Développement Durable.

Aujourd’hui implantée en France, au Togo, au Burkina Faso, Côte d'ivoire et à Madagascar, la mission principale de Terres en Mêlées est de faire émerger et de former les jeunes leaders africains du développement durable par le sport.

L’association s’appuie sur son réseau d’associations africaines dédiées à l’innovation éducative dont l’action a pour finalité de :

  • Favoriser et encourager l’engagement de la jeunesse et de la communauté éducative africaine dans la promotion de l’égalité des genres et la promotion de la paix au travers de la pratique du rugby.

 

  • Contribuer au développement personnel et social des jeunes filles et garçons.

 

  • Fédérer et impliquer les acteurs des secteurs institutionnels, économiques, éducatifs, et sportifs dans la mise en œuvre de projets communs autour de ces enjeux.

Projets et accomplissements :

2018 :  Création du championnat de rugby scolaire Madagascar : Ce projet fédère la jeunesse malgache autour d’une compétition de rugby scolaire dans les 23 régions de la grande île.

2019 :  Le diplôme BAEDS (brevet d’aptitude d’éducation au développement par le sport) option rugby pour l’égalité des genres, à Madagascar. Ce diplôme reconnu par l’état malagasy est aujourd’hui proposé dans les 6 provinces de l’île.

2020 : Programme ALAFIA- L’objectif affiché du projet ALAFIA est de prouver que le sport est un langage universel qui va permettre, à la jeunesse africaine de s’engager efficacement en faveur de la paix en Afrique de l’Ouest et dans l’Océan Indien. Pour y parvenir, Terres en Mêlées a conçu une ingénierie pédagogique innovante pour le milieu scolaire en 4 étapes : créer, former, disséminer et évaluer.

Prix et distinctions : Prix de World Rugby en 2018 – 2019 ; Prix Beyond Sport Global Award à New York en 2019 ; Marcelia, élue femme de l’année à Madagascar en 2019 ; Prix ZAMA de la meilleure association œuvrant à Madagascar en 2019

Pour plus d'informations, RDV sur leur site : http://terres-en-melees.com/


Unis Vers Tchouk & Co

Unis Vers Tchouk & Co est une association de loi 1901 créée le 26 avril 2017 avec pour objet l’organisation et le développement de la pratique du Tchoukball sous toutes ses formes. Son siège social est situé à Saint-Mathieu (87440).
L’association met en place un projet d’éducation par le sport en démocratisant cette pratique du Tchoukball sur le Quartier Prioritaire de la Ville de Limoges du Val de l’Aurence-sud et sur les communes de Saint-Mathieu et Maisonnais-sur-Tardoire situées en Zone de Revitalisation Rurale dans l’Ouest-Limousin (87440).
Le Tchoukball est un sport collectif mixte, sans contacts et non-violent, qui se pratique en mixité. Ce sport a été créé en Suisse en 1970 par le Docteur Hermann Brandt qui soignait durant sa carrière des athlètes de hauts niveaux. En créant ce sport innovant, il a souhaité développer une pratique sportive gardant les bienfaits des sports collectifs tout en limitant les blessures et en requestionnant la place du sport dans nos sociétés modernes car selon lui : « le sport doit contribuer à l’édification d’une société humaine valable ».
Au-delà de vouloir démocratiser la pratique de ce sport ici en Haute-Vienne en développant cette activité de club sur deux territoires, l’association souhaite créer du lien entre des citoyens vivant en milieu urbain et d’autres en milieu rural. Cette volonté fait écho à l’histoire de ce sport et permet de promouvoir le « vivre-ensemble » en favorisant la mixité territoriale et générationnelle. De plus, en parallèle du volet sportif, l’association met en place des passerelles environnementales et culturelles afin d’enrichir la vie associative de ses adhérent.e.s. Elle construit également sa démarche de développement en lien avec l’univers de l’Economie Sociale et Solidaire en favorisant les circuits courts pour l'ensemble de sa consommation. Cette dynamique associative lui permet de mettre en place les bases de son projet d’éducation par le sport qui tend à se développer progressivement et ainsi jouer son rôle social à l’échelle de la localité haut-viennoise.
Plus d'informations sur leur Facebook : https://www.facebook.com/Univers.Tchouk/

Passer’Elles

Passer’Elles est une association créée à Lille en 2010. C’est une association qui a pour but de créer des ponts inter-générationnels, inter-quartiers et inter-culturels grâce à la pratique d’activités sportives. Elle organise des actions collectives et solidaires pour modifier le regard que l’on porte sur soi et sur les autres. L’objectif est d’allier les bienfaits du sport-santé et l’échange entre les adhérent(e)s afin de créer un espace de lien social pour tout(e)s les habitant(e)s de la métropole lilloise.

L’association est structurée autour de 3 valeurs fortes :

  • Le partage : leur vocation est de lutter contre cette société individualiste en créant des ponts inter-quartiers, intergénérationnels et interculturels entre les habitant(e)s de la métropole Lilloise.
  • La bienveillance : l’association a fait le choix de donner des cours en non-mixité choisie, certains cours sont exclusivement réservés aux femmes afin de leur permettre un total lâcher-prise, en toute bienveillance.
  • La transpiration : proposer des activités physiques à un tarif abordable et adapté à tous.

L’association propose de nombreuses activités sportives (zumba, pilates, marche nordique…) pour aider les adhérentes à reprendre confiance en elles mais aussi pour les libérer de leurs journées, en leur offrant un moment rien qu’à elles pour lâcher prise, transpirer, rigoler, partager… 

Passer’Elles, c’est aujourd’hui plus de 200 femmes licenciées et 10 membres bénévoles issues de tous horizons.

Retrouvez-les sur leur site : https://passerellesinlille.wordpress.com/


Les réunions adhérents de l’ANPSS

L’ANPSS vient de lancer des réunions mensuelles qui aborderont différentes thématiques en lien avec la performance sociale du sport. Le déroulé est simple : l’intervenant se présente et parle de la thématique en question, les participants posent des questions, puis, il y a un temps d’échange entre les participants. Ces réunions ont pour vocation de mettre en relation les adhérents et de leur permettre de débattre et d’échanger sur les bonnes pratiques. L’objectif est de créer un lieu de partage pour les structures socio-sportives afin de favoriser l’émulation d’idées, de projets, de pratiques autour de la performance sociale du sport.

Ces réunions ont lieu tous les mois et vont aborder des thèmes variés qui susciteront l’intérêt de structures qui répondent à des problématiques diverses. Ainsi, tous nos adhérents pourront échanger sur des sujets qui les concernent au quotidien et en découvrir de nouveaux auxquels ils ne sont pas forcément familiers.

Réunion du 26 février : « L’inclusion par le sport »

La première réunion avait pour objectif d’avoir un échange autour de projets portant sur l’inclusion par le sport avec comme invités Larbi Liferki (président de l’association Parkour 59) et Robert Salaün (président de l’association Remise en Jeu). Les deux intervenants ont présenté leur association, toutes deux lauréats d’un PIC (Plan d’Investissement dans les Compétences), et ont par la suite répondu aux questions des participants.

Remise en Jeu : L’association Remise en Jeu a pour objectif d’utiliser le foot comme moyen d’insertion socio-professionnelle. La structure est destinée aux jeunes de 16 à 25 ans en grande difficulté : échecs scolaires, professionnel, familial, social. La formation proposée par l’association Remise en Jeu est complètement individualisée. Elle dure 8 mois, durant lesquelles, l’accompagnement allie la pratique sportive (le matin) et une remise à niveau (l’après-midi), travaillant sur le projet professionnel des jeunes. Lancée en 2010 à Lorient, l’association a démarré avec 2 structures d’insertion par le sport et ne cesse de se développer avec l’ouverture de 10 centres sur l’ensemble de la Région Bretagne.

« Utilisez-vous vos propres structures (dortoirs, salles de cours) ? Lorsque l’on envisage un lancement sur un nouveau territoire, nous avons des pré-requis pour s’assurer du bon fonctionnement. En effet, en termes de matériel, nous avons besoin d’avoir accès à un terrain de foot et des salles de cours pour réaliser notre accompagnement. Ainsi, avant de s’installer sur un territoire, on s’assure de pouvoir avoir accès à ces installations. Est-ce que les bénéficiaires sont rémunérés lors de la formation ? Les stagiaires sont rémunérés au titre de la formation professionnelle continue. »

Parkour 59 : L’association est située dans la région Hauts-de-France qui forme, au travers de l’art du déplacement et du mouvement urbain, tous les publics au dépassement et à l’expression de soi. En 2019, Parkour 59 et 3 autres structures associatives (Élan sportif, Unis vers le sport et Évasion urbaine) se sont réunies pour lancer un projet afin d’insérer les jeunes issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans le monde de l’emploi. Le programme se déroule en 4 phases :

– Axe 1 : Repérage et Détection des jeunes : aller vers les jeunes (réseaux sociaux, acteurs de terrain, relations avec les autres structures tels que les centres sociaux…)

– Axe 2 : Mobilisation et intégration : fondation d’un groupe de jeunes, séjour pour apprentissage de certaines règles…

– Axe 3 : Accompagnement socio-professionnelle : identification des soft-skills par la pratique sportive, définir le projet professionnel des jeunes…

– Axe 4 : Intégration et sécurisation dans l’emploi : stages en immersion, échanges avec les entreprises…

« Est-ce que ce projet vous a permis d’aller chercher de nouveaux partenaires financiers ?

En effet, ce projet permet de pouvoir avoir un autre discours auprès de nos partenaires historiques (sport) et d’aller à la porte de nouveaux partenaires (politique de la ville, emploi, insertion…). Par ailleurs, être lauréat d’un PIC, appel à projet national est un crédit supplémentaire auprès des partenaires locaux.

Est-ce que vous avez pour objectif de développer ce projet vers d’autres sports ?

Dans le projet Trajectoires, il est prévu de rédiger un guide pour les structures qui veulent adapter ce projet sur leurs territoires avec pour objectif de démultiplier l’impact de l’insertion par le sport.»

Réunion du 30 mars : « L’évaluation de l’impact des projets d’insertion par le sport »

Le mardi 30 mars a eu lieu la 2ème réunion de l’ANPSS. La thématique de ce rendez-vous était « l’Évaluation de l’impact des projets de l’insertion par le sport ». L’intervenant, Monsieur Nathan Miclo (consultant sport au sein du groupe Pluricité) a tout d’abord évoqué l’intérêt de s’engager dans une démarche d’évaluation de l’impact des projets d’insertions par le sport, puis a présenté les enjeux et les outils. Il a également donné des conseils et des axes de travail aux participants pour leurs activités respectives. Ses préconisations étaient illustrées par des exemples concrets d’expertises terrains réalisés dans le cadre d’évaluation pour des projets d’insertion par le sport.

Lors des moments d’échanges sur les outils proposés par l’intervenant, il y a eu plusieurs questionnements tels que :

« Est-il indispensable de faire intervenir des cabinets experts, pour évaluer l’impact de nos projets d’insertion par le sport ?

Non, cela n’est pas indispensable. Il y a des systèmes d’évaluation que vous pouvez mettre en place en amont de l’intervention d’expert au sein de votre structure. Une structure peut s’autoévaluer à travers les conseils que je vais vous exposer. Cependant la sollicitation de cabinets d’experts permet l’élaboration d’outils adapter aux critères de votre structure. Ce qui engendre la récolte de résultats plus précis, et plus significatifs.»

Les informations concernant ces réunions seront transmises en amont de chacune d’elles et vous pourrez nous contacter par mail (f.beugnier@anpss.fr ou h.llorca@anpss.fr) ou sur nos réseaux sociaux pour vous inscrire ou en savoir plus.