Face au décrochage scolaire, professionnel et social de nombreux jeunes, de plus en plus d’associations, collectivités locales, fédérations sportives et entreprises s’engagent dans des actions d’inclusion et d’éducation par le sport.

Ces projets pédagogiques et inclusifs apportent des réponses adaptées aux jeunes en marge et éloignés de l’emploi, notamment dans les quartiers les plus touchés par la relégation sociale. Les apprentissages sociaux du sport sont nombreux : solidarité, sens de l’effort, du respect, de la réussite, ou encore esprit d’équipe, et ces soft skills ont toute leur place dans une dynamique d’inclusion scolaire, professionnelle et sociétale. Un nouveau paradigme est ainsi en train d’émerger dans le monde sportif, à l’instar de la recherche de performance de haut niveau. Les dimensions sociales s’inscrivent dans les critères de réussite du sport à différentes échelles : territoriale, nationale et internationale. Les impacts sociaux, notamment en référence aux plus démunis, aux plus exclus, aux plus éloignés des pratiques sportives, sont maintenant intégrés dans les logiques de performance du système sportif.


Un collectif de la performance sociale a été créé en janvier 2019, regroupant parmi les pionniers de l’éducation et de l’insertion des jeunes par le sport.

Soutenu par la ministre déléguée aux Sports et l’Agence nationale du sport, ce collectif s’est réuni à de nombreuses reprises, a échangé avec les ministères, et initié et mis en œuvre le Tour de France de la performance sociale du sport.
En juin 2020, ce collectif s’est structuré et est devenu l’association nationale de la performance sociale du sport. Cette association est un lieu d’échanges et de dialogue entre l’ensemble des acteurs de ce nouvel écosystème : associations, fédérations, collectivités territoriales, entreprises, personnalités qualifiées. Elle ambitionne de placer la performance sociale du sport comme une composante incontournable des politiques publiques sportives, éducatives, sociales et d’insertion