Lucile Lacoste revient sur l’importance de la performance sociale du sport dans la politique fédérale de la FFCO. 

Peux-tu te présenter ? 

Je suis chargée de développement à la Fédération Française des Clubs Omnisports et responsable des projets socio sportifs de la fédération.   

J’ai fait un DUT carrière sociale option animation socioculturelle puis une licence coordination projet socioculturel pour finir par me spécialiser dans le sport avec un Master STAPS  gouvernance du sport et développement territorial.  J’ai occupé plusieurs poste à la Fédération Française des Clubs Omnisport d’abord au Comité Départemental Essonne puis au Comité Régional Île-de-France et maintenant à la Fédération. 

 

Quelle est ta définition de la Performance Sociale par le Sport (PSS) ? 

La performance sociale du sport c’est se servir du sport comme outil pour inclure des personnes qui ont différentes difficultés sociales, des difficultés à s’insérer dans l’emploi et ça peut être aussi sur d’autres sujets, des personnes qui sont en grande précarité, parfois des femmes qui ont aussi des difficultés à trouver leur place dans la société, des personnes en situation de handicap….   

Cette notion de performance vient rajouter l’idée pour moi qu’il faut que les projets puissent rendre des compte et qu’il y ait une atteinte des objectifs dans les projets.  

  

Explique ton rôle au sein du programme Inclure par le Sport ? Le rôle de la Fédération ?  

Je suis la référente fédérale pour la Fédération Française des Clubs Omnisports qui a un profil un peu particulier. Contrairement aux autres fédérations, nous ne sommes pas une fédération délégataire. On n’organise pas une discipline sportive en particulier. Pour nous c’était déjà un acquis  que de mettre en place des projets socio-sportifs. C’est quelque chose que nous faisions déjà. Ce sont des projets transversaux qui vont au-delà de la pratique sportive et donc c’était intéressant aussi pour nous d’intégrer un dispositif comme celui-ci et de travailler aussi avec des fédérations qui ont d’autres profils que le nôtre.  

  

En dehors du programme Inclure par le Sport, quelles sont vos autres actions autour de la PSS ? 

En dehors du programme Inclure par le Sport, on a d’autres actions autour de la performance sociale du sport, par exemple le dispositif de sport santé. Nous avons également un dispositif concernant la place des femmes aux postes de dirigeantes ou encore un autre dispositif de lutte contre les violences infantiles… 

Et aujourd’hui, on a aussi vocation à développer des projets autour de la remobilisation par le sport et de l’insertion professionnelle par le sport en dehors d’Inclure par le Sport.  

  

Que peux-tu nous dire sur le programme Inclure par le sport ? 

Le programme Inclure Par le Sport est particulièrement intéressant pour nous. C’est une opportunité pour des clubs qui ne savent pas forcément comment démarrer sur ce genre de projet et qui n’ont pas forcément les moyens financiers et/ou humains. C’est intéressant aussi parce que c’est la première fois qu’on a des fédérations avec des profils aussi différents qui travaillent main dans la main sur un dispositif comme celui-ci qui sort un peu de leur champ professionnel traditionnel. C’est une expérience intéressante à mener et on espère qu’elle va pouvoir aboutir à une pérennisation.