Le 3 juin 2020, un webinaire a réuni différents…
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Ma motivation : 30 ans d’engagement associatif et d’élu de proximité (cinq présidences associatives, maire depuis 2001, conseiller départemental depuis 2004). L’éducation par le sport a toujours guidé mon action publique. Elle est à mon sens fondamentale dans la continuité éducative co-portée par la famille, l’école et l’espace associatif, qu’il soit sportif ou culturel.
Un sentiment très fort d’admiration et d’utilité nous gagne quand, dans nos entreprises, nous observons et écoutons nos jeunes, déployer autour d’eux, leur savoir être acquis à l’exercice des valeurs exigeantes du sport et nous expriment leur reconnaissance à avoir pu intégrer le monde du travail alors que, jusqu’ici, ils trouvaient portes fermées.
Ex-rugbyman et éducateur de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, je sais l’importance du sport comme outil d’insertion sociale et professionnelle, et son impact positif sur la société. J’ai fondé en 2003 France Rugby Cité, une association d’insertion par le rugby destinée aux jeunes issus de quartiers sensibles. Le sport porte des vertus éducatives qui me sont chères.Aujourd’hui Directeur général du Comité d’Organisation de la Coupe du Monde de Rugby France 2023, je rejoins l’ANPSS pour bouger les lignes, et favoriser le développement de l’inclusion des nouvelles générations.
AG2R LA MONDIALE est un groupe d’engagements : dans la société, en tant que Groupe de Protection Sociale, dans le sport (cyclisme, voile et handivalide), auprès des particuliers pour leur mieux être, auprès des entreprises au service de leur performance sociale. Nous sommes engagés dans deux sports conjuguant endurance, émotion, performance et solidarité en équipe, qui démontrent que l’activité physique crée du lien et préserve la santé durablement. Par notre Fondation d’entreprise, nous sommes au service de l’autonomie et du vivre ensemble tout au long de la vie : éducation, emploi, solidarité entre les générations, bien vieillir. Par nos Activités sociales, nous sommes au service des plus vulnérables : demandeurs d’emploi, seniors en perte d’autonomie, salariés fragiles en entreprise, etc.
L’association Groupe ADDAP 13 développe depuis 1987 des actions de prévention dans le département des Bouches du Rhône, afin d’entrer en lien avec les jeunes dans leur lieu de vie, de mener des accompagnements éducatifs pour prévenir et réduire les risques de marginalisation sociales, d’établir les liens entre les jeunes, les familles et les institutions de droit commun, et d’élaborer des diagnostics continus des territoires d’implantation et y impulser des dynamiques positives, en s’appuyant sur les potentialités locales. Éducateurs spécialisés et sportifs mettent en œuvre ces missions socio-éducatives et socio-sportives, c’est pour cela que le groupe ADDAP 13 a toujours cru au sport vecteur de socialisation et d’insertion sociale. Rejoindre l’ANPSS nous apparait aujourd’hui comme une évidence, tant sur le plan organisationnel que sur le plan de mise en œuvre de projets sur les territoires.
Tout comme l’entreprise, l’association sportive est un lieu de développement, d’épanouissement et d’accomplissement. Je crois profondément que le sport est une voie puissante d’inclusion dans notre société et au sein de nos entreprises. Réfléchir et agir pour la performance sociale du sport, c’est renforcer les liens entre ces deux mondes.
A Chanteloup-les-Vignes, ville dont je suis maire, il y a bien longtemps que nous considérons le sport comme un outil permettant de favoriser l’insertion professionnelle et la mixité, de développer les compétences et le lien social mais aussi de motiver nos jeunes à réussir ! La politique que nous portons localement associe étroitement le sport et la prévention jusque dans l’organisation de nos services municipaux. Cependant, comme dans de nombreux autres territoires, notre savoir-faire s’est construit essentiellement sur le terrain. J’ai donc été immédiatement séduite par la création de l’association nationale de la performance sociale du sport qui permet de formaliser et de professionnaliser l’ensemble de ces pratiques, tout en améliorant leur visibilité ! La reconnaissance de la performance sociale du sport implique en effet de convaincre tant le milieu associatif, les entreprises et le grand public que le sport est un moyen de trouver son projet de vie. Longue vie donc à cette belle initiative que suis fière de représenter ! »
J’ai souhaité rejoindre l’association pour mutualiser les forces, l’ampleur de la mission étant énorme. Nous savons tous à quel point le sport peut transcender les fatalités de certaines vies parfois chahutées. Il fait partie de ces rares disciplines permettant de proposer un nouveau départ. J’en suis bénéficiaire, témoin et acteur. Chacun des protagonistes de l’association déploie ses compétences depuis des décennies pour empêcher les uns de sombrer et pour réparer ceux qui ont été brisés. Cet impact social par le sport est devenu une urgence qui transmet des valeurs de respect et de dignité citoyenne à chacun. Cet accompagnement redonne de l’autonomie et met à bas les injustices.
J’ai passé 25 ans de ma vie à valoriser des gens qui changent la vie des autres par le sport, il est temps d’aller beaucoup plus loin. Et si le sport devenait un acteur majeur de l’insertion des jeunes ? Je suis heureux de m’engager dans cette nouvelle aventure collective avec des gens formidables.
Les sujets sociétaux sont un moyen pour redonner du sens à un engagement associatif et apporter une plus-value aux projets sportifs. Le dispositif Bad&Quartier de la FFBaD a permis localement de développer des actions en faveur de publics éloignés de la pratique sportive. Les freins majeurs sont le manque de moyens financiers, les difficultés pour pérenniser ces actions, la complexité à co-construire avec des acteurs variés… L’ANPSS doit être le lieu de rassemblement de ces acteurs : structures spécialisées, monde sportif, collectivités et partenaires économiques. La complémentarité de leurs moyens sera à la base de beaux projets d’insertion dans la vie active. Par la Performance Sociale du sport, nous devons être en mesure de former les citoyens de demain.
Je suis heureux de rejoindre l’association afin de faire avancer la cause de la performance sociale du sport, et la faire figurer en bonne place dans l’écosystème sportif.
A l’interface entre l’école et le monde sportif, au sein des politiques éducatives publiques l’USEP contribue à la nécessaire ouverture de l’école à son environnement sportif et associatif proche. Elle s’inscrit dans une démarche d’éducation populaire qui vise à former de jeunes citoyens sportifs exerçant des responsabilités dans un cadre associatif et sportif. C’est pourquoi, l’USEP est favorable à la création d’un véritable secteur de la performance sociale qui fédère l’ensemble des acteurs proposant des actions sportives au service des jeunes, qui valorise l’apport des pratiques sportives et en mesure l’impact social auprès des jeunes
Après une première vie professionnelle en collectivité territoriale en charge de concevoir et d’animer des politiques territoriales enfance, jeunesse et sport, j’ai pris depuis 2013 la direction de la Fédération nationale Profession Sport & Loisirs. Mobilisée sur les politiques en faveur de l’emploi, de la formation et du sport, la Fédération Profession Sport et Loisirs est un acteur majeur de l’insertion professionnelle dans notre secteur d’activités. De part cette double expérience, je sais le rôle primordiale de associations sportives dans le tissu local et dans la vie sociale des territoires. Dans la période dramatique que nous vivons, il nous faut plus que jamais œuvrer collectivement pour conforter la mission éducative et inclusive de nos associations. Je suis heureux de participer à ce projet.
Mon engagement au cœur de l’économie sociale et solidaire, mais aussi mes fonctions au sein du Crédit Coopératif qui en est la banque principale, me mettent au contact des réalités du monde associatif, dont les clubs sportifs amateurs sont une composante essentielle. Les impacts de la crise qui nous frappe, comme les tendances de fond qui impactent les pratiques sportives, mais aussi les enjeux d’une société plus inclusive, conduisent à mon sens à devoir repenser les projets de clubs, les modèles économiques qui les portent, ainsi que les politiques d’engagement sociétal qui leur donnent du sens. Je suis fier d’y contribuer.
